SOMMAIRE |
LE SAVIEZ-VOUS? |
SUISSE |
EUROPE |
MONDE |
IMPRESSUM |
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LE SAVIEZ-VOUS? |
La production des énergies renouvelables a pratiquement doublé de volume en Europe |
Entre 2008 et 2013, la part de la production des énergies renouvelables a pratiquement doublé de volume en Europe passant ainsi de 15 à 28% de la production totale. Elles dépassent d’une courte tête la production de charbon et de nucléaire. L’Europe dispose désormais de 200 GW de puissance électrique renouvelable rien que dans l’éolien et le solaire photovoltaïque, qui représentent respectivement 120 et 80 GW. On savait que la transition énergétique était possible, maintenant elle est en marche. Source : http://www.zegreenweb.com/sinformer/les-energies-vertes-devant-le-charbon-et-le-nucleaire-en-2013,65839 |
SUISSE |
La stratégie énergétique en péril |
Le résultat des élections fédérales est sans appel, la cause environnementale a reculé, Fukushima ayant été remplacé par la crise des migrants dans l’actualité. Le projet de loi sur la stratégie énergétique n’a pas pu être terminé par l’ancien Parlement et le nouveau s’annonce clairement hostile à ce projet. Mais qu’est-ce que cela signifie pour nos entreprises ? On entend constamment que la Stratégie énergétique 2050 va coûter trop cher à nos entreprises. Mais combien cela va-t-il coûter de ne rien faire car il n’y a pas d’alternative à ce projet. Aujourd’hui, nous savons que la centrale nucléaire de Mühleberg va s’arrêter en 2019, que le réacteur de Beznau I a 925 fissures et que le deuxième réacteur risque bien d’avoir les mêmes problèmes. Ils sont tous les deux à l’arrêt et ne sont pas prêts d’être remis en fonction. Dès lors, ce sont 9 TWh qu’il faudra remplacer dans les années à venir. Ce n’est pas en regardant la situation se détériorer depuis Berne que l’on va trouver une solution. On ne peut pas remplacer cette électricité du jour au lendemain. Cela nécessite des planifications à long terme et une sécurité d’investissements pour les développeurs. Mettre la Stratégie énergétique à la poubelle revient à créer une grande incertitude qui va ralentir les investissements et rendra notre pays complètement dépendant des importations d’électricité au prix que nos voisins voudront bien nous la vendre. Cela va coûter très cher à nos entreprises avec une grande incertitude d’approvisionnement. Sans parler de l’irresponsabilité des élus de laisser le soin à d’autres pays de nous approvisionner. Il existe une droite raisonnable qui devra prendre ses responsabilités et éviter de faire plonger le pays dans une grande période d’incertitude énergétique dommageable à toute l’économie qu’elle prétend défendre. |
EUROPE |
En Allemagne, moins de nucléaire ET moins de charbon |
Est-il exact que la production électrique à base de charbon a augmenté consécutivement à la baisse de la production électro-nucléaire en Allemagne ? Cette baisse s’explique par la progression massive des énergies renouvelables. Entre 1990 et 2014 elles ont progressé de 20 TWh à 157 TWh. Soit un gain de 137 TWh en 24 ans, dont 86 TWh depuis 2006. Cette hausse n’est pas due à la grande hydraulique mais à l’éolien, à la biomasse et plus récemment au solaire photovoltaïque. Le dogme répété selon lequel « davantage de renouvelables conduit nécessairement à davantage de centrales fossiles » est tout simplement Faux. L'Allemagne le démontre de manière claire et nette : les énergies renouvelables sont capables de faire reculer d’emblée toutes les énergies sales, génératrices de gaz à effet de serre ou de déchets toxiques à très longue durée de vie. |
MONDE |
La Chine envisage 85% de renouvelables à l’horizon 2050 |
L’institut chinois de recherche sur l’énergie, affilié à la Commission nationale de développement et de réforme, a publié un rapport décrivant le scénario d’un mix électrique à 85% d’énergies renouvelables à l’horizon 2050 pour le pays. Les 15,2 trillions de kWh consommée en 2050 proviendront des sources suivantes : éolien (35%), solaire (27%), hydraulique (14%), biomasse (7%), charbon (7%), nucléaire (4%) et gaz naturel (3%). Ce plan prévoit un éolien compétitif dès 2020 avec le charbon, dont la consommation sera divisée par 3 entre 2010 et 2050. Le rapport prône également l’établissement d’un marché de l’électricité avec fixation des prix par la concurrence, d’un marché d’émissions de carbone et d’impositions de taxes environnementales. Il prévoit en outre que le marché des véhicules électriques dépasse celui des motorisations habituelles en 2035 et représente 83% du parc en 2050, en incluant les véhicules hybrides et à hydrogène. Source : Le journal des énergies renouvelables, mai-juin 2015 |
MONDE |
Publication du rapport mondial 2015 sur les Énergies Renouvelables |
Rendu public le 18 juin, le Rapport d’évolution mondiale de l’énergie renouvelable de REN21, paraît pour la 10ème année consécutive. Il est la référence la plus citée à travers le monde pour le marché, l’industrie et les cadres politiques relatifs aux énergies renouvelables. Le Président de REN21, Arthouros Zervos, qui a présenté le nouveau rapport lors du récent Forum de l’énergie de Vienne a déclaré que "Les énergies renouvelables et l’amélioration de l’efficacité énergétique sont essentielles à la limitation du réchauffement mondial à deux degrés Celsius et à la prévention des effets dangereux des changements climatiques".
Les objectifs sur les énergies renouvelables et les politiques d’appui, qui existent maintenant dans 164 pays, ont hissé la croissance des technologies vertes, notamment solaires et éoliennes, à un seuil record en matière de capacité de génération d’énergie l’année dernière. En effet, quelque 135 GW d’ajouts de production électrique verte ont porté le total des capacités installées à 1712 GW, soit 8,5 % de plus que l’année précédente. Malgré la croissance annuelle moyenne mondiale de la consommation énergétique de 1,5 % ces dernières années, et la croissance moyenne du produit intérieur brut de 3 %, les émissions enregistrées en 2014 restent inchangées par rapport à 2013. Pour la première fois depuis quarante ans, l’économie mondiale a progressé au même rythme que les émissions de CO2 . Le "découplage" historique de la croissance économique et des émissions de CO2 est dû, dans une large mesure, au fait que la Chine a davantage utilisé les ressources renouvelables tandis que les pays de l’OCDE s’efforçaient d’encourager une croissance plus durable – notamment par la promotion de l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables. La capacité solaire photovoltaïque a été la plus performante – elle a été multipliée par 48 de 2004 (3,7 GW) à 2014 (177 GW) – et la capacité éolienne a elle aussi fortement avancé (elle a presque était multipliée par huit sur cette période, passant de 48 GW en 2004 à 370 GW en 2014). La Chine a assumé 63 % des investissements effectués dans les pays en développement tandis que le Chili, l’Indonésie, le Kenya, le Mexique, l’Afrique du Sud et la Turquie ont chacun investi plus d’1 milliard de dollars dans les énergies renouvelables. En dollars dépensés, ce sont la Chine, les États-Unis, le Japon, le Royaume-Uni et l’Allemagne qui figurent aux premiers rangs des investisseurs. Pour les investissements estimés par rapport au PIB par habitant, les premières places reviennent au Burundi, au Kenya, au Honduras, à la Jordanie et à l’Uruguay. La croissance du secteur aurait été plus importante encore si les subventions annuelles dédiées aux carburants fossiles et à l’énergie nucléaire, qui sont supérieures à 550 milliards de dollars, avaient été supprimées. Ces subventions maintiennent les prix de l’énergie de ces sources artificiellement bas, ce qui encourage le gaspillage et freine la concurrence avec les énergies renouvelables. Comme le déclare Christine Lins, Secrétaire exécutive de REN21 : "La création de conditions équitables consoliderait l’élaboration et l’utilisation des technologies axées sur l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables. La suppression, dans le monde, des subventions dédiées aux carburants fossiles et à l’énergie nucléaire mettrait en lumière le fait que les énergies renouvelables constituent l’option énergétique la plus économique". L’emploi dans le secteur des énergies renouvelables progresse également rapidement. Il est estimé qu’en 2014, 7,7 millions de personnes ont directement ou indirectement travaillé dans ce secteur. Malgré la croissance spectaculaire de la capacité d’énergie renouvelable en 2014, plus d’un milliard de personnes, soit 15 % de la population mondiale, n’ont toujours pas accès à l’électricité. De plus, environ 2,9 milliards de personnes sont privées de tout mode de cuisson propre. L’ensemble des pays africains disposent d’une capacité de production électrique totale d’environ 147 GW, inférieure à celle de l’Allemagne. Il importera d’accorder une plus grande attention au rôle que les technologies d’énergie renouvelable distribuée pourront jouer dans l’amélioration de l’accès à l’électricité en fournissant des services énergétiques essentiels et productifs dans les zones reculées et rurales. |
MONDE |
Les renouvelables, deuxième source de production mondiale d'électricité après le charbon en 2013 |
Les énergies renouvelables sont devenues, en 2013, la deuxième source de production d'électricité à l'échelle mondiale, en se substituant au gaz, mais en restant derrière le charbon. Les énergies renouvelables ont représenté 22% de l'électricité produite, soit 5’130 TWh, indique l'Agence internationale de l'énergie (AIE) qui a publié, le 6 août dernier, deux nouveaux rapports sur les énergies renouvelables http://www.actu-environnement.com/media/pdf/news-25087-rapport-aie-enr.pdf et l'électricité http://www.actu-environnement.com/media/pdf/news-25087-rapport-air-electricite.pdf Hors hydroélectricité, les énergies renouvelables ont représenté 5,4% de la production électrique mondiale, dépassant pour la première fois le fioul. Source : http://www.actu-environnement.com/ae/news/energies-renouvelables-deuxieme-production-electricite-monde-charbon-25087.php |
IMPRESSUM |
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La Lettre d'information paraît au moins 4 fois par an. Editée par Sécurité énergétique, fondation basée à Lausanne dont le but est de promouvoir des solutions économiques et écologiques pour une sécurité d'approvisionnement en énergie de la Suisse. Contact : Isabelle Chevalley |
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