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SUISSE

Investissements dans les énergies renouvelables, la Suisse reste à la traîne

MONDE

Selon une analyse présentée lors du Sommet du Bloomberg New Energy Finance, qui avait lieu du 13 au 15 avril dernier, la croissance des énergies renouvelables a dépassé celle des énergies fossiles. Selon des données publiées sur Bloomberg Business, 143 GW d’énergies renouvelables ont été ajoutés à l’offre mondiale en 2013, contre 141 GW en énergies fossiles. Selon leurs projections, en 2030, les énergies renouvelables connaîtront une croissance de 279 GW contre 64 GW en énergies fossiles.

Source :

http://www.meteomedia.com/nouvelles/articles/energie--la-croissance-du-renouvelable-depasse-le-fossile/49490/

SUISSE

Alors que tous les indices nous montrent qu'au niveau mondial les investissements dans les énergies renouvelables sont rentables et permettent une plus grande sécurité énergétique, la Suisse reste à la traîne. Avec ses 34 éoliennes, elle fait pâle figure. Et pour le solaire, ce n'est pas beaucoup mieux. Nous devons nous réveiller !

Certes, la stratégie énergétique est en discussion aux chambres fédérales mais nous n'avons pas besoin d'attendre les politiques pour réagir. Nous pouvons déjà aujourd'hui installer des panneaux solaires sur nos toits et des éoliennes mais faut-il encore que ces projets ne soient pas constamment bloqués par des opposants pas toujours cohérents. On veut bien de l'énergie éolienne mais chez les autres. Nous devons faire preuve de patriotisme énergétique et prendre nos responsabilités. Chacun à un rôle à jouer, les politiques, l'économie ET les citoyens. Si chacun espère que l'autre fera sa part, alors rien ne se fera.

Un tournant énergétique ce n'est pas rien. C'est l'un des plus grands défis de ces 50 prochaines années et nos enfants nous regardent. Il faut certes avoir un regard global mais il faut agir localement. A toujours regarder les centrales à charbon chinoises, on ne voit même plus à quel point ce pays a fait des bons énormes dans les énergies renouvelables. Alors tous ensemble, nous relèverons ce défi incroyable.

EUROPE

Les centrales à charbon gérées par les trois grands (EON, EnBW et RWE) ne sont plus rentables. Elles ne parviennent pas à tenir la concurrence avec les énergies renouvelables qui représentent actuellement 27% de la production nationale d’électricité. Selon Arne Jungjohann, expert des questions énergétiques à la fondation Heinrich Böll : "Les énergies renouvelables se sont développées ces 10 dernières années plus vite que prévu. Dans le même temps, les énergéticiens ont choisi d’investir dans de nouvelles centrales à charbon et à gaz. Ce qui fait qu’en Allemagne, actuellement, on a trop de centrales, malgré l’arrêt progressif des pôles nucléaires".

Trop de centrales, et donc trop de production d’électricité. "L’Allemagne exporte de plus en plus son électricité dans les pays voisins. À tel point que le pays est devenu l’exportateur d’électricité numéro un en Europe, une situation qui a pour origine les mauvais choix stratégiques des énergéticiens", poursuit l’expert.

  Énergies fossiles et énergies renouvelables sont en concurrence dans la production d’électricité. Avec cette différence que les renouvelables disposent d’un accès prioritaire sur le réseau de distribution d’électricité. Résultat : plus elles produisent d’électricité verte, plus la part de l’énergie fossile dans le bouquet énergétique allemand baisse. Et la rentabilité des centrales à charbon avec : il y a cinq ans, le mégawattheure d’électricité rapportait aux énergéticiens jusqu’à 65 euros. Actuellement, il ne rapporte plus… qu’une trentaine d’euros.

De plus, le Ministère de l’économie et de l’énergie vient de publier un projet de loi dévastateur pour les centrales à charbon : les centrales de plus de vingt ans d’âge devront payer une amende comprises entre 18 et 20 euros par tonne de CO2 si elles en émettent plus de sept millions de tonnes par gigawattheure.

Pour survivre, les énergéticiens n’ont d’autres choix que de redéfinir leurs stratégies. Le revirement stratégique de EON annoncé en décembre dernier est certainement le plus spectaculaire. Après avoir longuement ignoré tout le potentiel offert par l’essor des énergies renouvelables, c’est paradoxalement vers ce secteur qu’ils se tournent pour espérer de continuer à vivre.

Source :

http://www.novethic.fr/lapres-petrole/energies-fossiles/isr-rse/en-allemagne-les-centrales-a-charbon-ne-sont-plus-rentables-143179.html

MONDE

Selon un bilan publié par Bloomberg New Energy Finance, les investissements en faveur des énergies renouvelables ont dépassé les 300 mrd de dollars dans le monde en 2014, un montant en forte hausse, tiré par l'installation de panneaux solaires en Chine et aux Etats-Unis et l'éolien offshore. La Chine a dépensé à elle seule un record de 89,5 mrd de dollars (+32%).

Présentée comme l'un des pays les plus pollueurs au monde, la Chine vient pourtant de devenir le premier investisseur dans le solaire et l'éolien. Face à l'argument écologique, c'est l'argument financier qui a fini par convaincre la Chine. En parallèle, la Chine reste le premier consommateur de charbon au monde, mais le pays souhaite désormais accélérer sa transition vers des énergies plus propres, durables et accessibles sans aucune dépendance autre que les éléments naturels comme le soleil et le vent.
La Chine s'est lancée tardivement dans les énergies renouvelables. En 2004, le pays n'avait investi que 2,4 mrd de dollars dans le secteur, soit deux fois moins que les USA ou que l'Europe. Désormais, l'investissement cumulé de la Chine a dépassé celui des États-Unis ( 388 mrd contre 346 mrd de dollars).
Le pays dispose désormais de 109 GW d'installations éoliennes et solaires, contre 78 GW aux USA. Pour autant, l'Europe reste en avance sur le secteur avec 200 GW de capacité.
Au niveau mondial, c'est le solaire qui est l'énergie gagnante, concentrant plus de la moitié des investissements, un record, suivi de l'éolien et les technologies innovantes (réseaux intelligents, stockage d'énergie, etc).
Preuve de l'intérêt pour les énergies propres, les entreprises spécialisées ont retenu l'intérêt des marchés financiers. Leurs émissions d'actions ont atteint un niveau record depuis 7 ans à 18,7 mrd de dollars en hausse de 52% par rapport à 2013.
Les émissions d'obligations dites vertes (destinées à financer des projets liés à l'environnement), ont également réalisé des performances jamais vues en 2014, ayant permis de lever 38 mrd de dollars, soit deux fois et demi plus qu'en 2013.

Sources :

http://www.romandie.com/news/Les-investissements-dans-les-energies-vertes-en-forte-hausse-en-2014/552801.rom

http://www.generation-nt.com/chine-investissement-energie-solaire-eolienne-renouvelable-ecologie-actualite-1910722.html